La place de l'association dans l'internet | |||||||||||||
La place de l'association dans l'internet
La gigantesque et tentaculaire structure du réseau internet amène à une constatation simple : une information simplement posée au milieu de cette masse colossale a fort peu de chance d être trouvée ou consultée par l'utilisateur final. Malgré les performances des outils de recherche et la facilité de l'hypertexte un site isolé se trouve noyé dans la masse.
Pour pallier cet état de fait la nécessité d'un site fédérateur, qui centralise l'information ou des liens à cette information de façon structurée, se fait sentir. La création d'un lieu de passage pratique et efficace est donc le premier objectif d'@lyon.
Le fait de regrouper les informations va également permettre une meilleure passerelle entre les différents domaines d'activité, chacun bénéficiant donc de la fréquentation de ses voisins ; il est donc intéressant tant pour des particuliers éclairés voulant partager leurs passions que pour des sociétés désireuses de promouvoir de nouvelles technologies ou produits, de se rattacher à ce lieu de passage.
De plus, l'association se veut un lieu d'expression libre ; elle propose donc de permettre à des personnes ou des sociétés désireuses de mettre de l'information sur internet mais n'en possédant pas les moyens techniques de le faire au travers de sa structure, de façon simple et sans limitation.
Son concept
L'association s'est clairement fixée trois buts distincts, mais qui se rejoignent dans les moyens employés et se complètent efficacement :
- La promotion de la ville de Lyon et de sa région
- La promotion de la France et de la langue française
- La promotion de la francophonie
Pour ce faire le média choisi a été l'internet par le biais d'un site web ouvert à tous. En effet, ce média offre de nombreux avantages, dont les plus intéressants pour notre action sont :
- Le faible coût de publication en rapport au très grand nombre de lecteurs
- La possibilité d'offrir une très grande masse d'informations
- La réduction des barrières linguistiques par un média écrit et visuel qui laisse le temps aux non-francophones de s'immerger dans l'information
- La portée mondiale du média
Depuis l'ouverture du site (accessible par deux adresses www.alyon.org et www.alyon.org), près de 100.000 fichiers ont été mis en ligne à disposition du public. Les thèmes abordés sont divers et variés et ne s'accordent que sur un seul concept : la masse attire la masse.
Pour comprendre l'orientation de notre action et cette affirmation, il faut avoir une bonne connaissance des processus inhérents à l'informatique et à l'internet en particulier.
Nous expliquerons donc tout d'abord le fondement de notre travail qui résulte d'une connaissance approfondie de cette méthodologie informatique un peu particulière de prime abord.
L'objectif fixé est, ne l'oublions pas :
- de faire découvrir la région lyonnaise à des personnes ne la connaissant pas
- d'offrir un support de communication valable à des gens la connaissant
- de satisfaire le lyonnais par un lieu d'expression et d'information où il peut se reconnaître
Les mêmes objectifs sont applicables au niveau français et francophone.
Pour prospecter un large public, l'internet semble l'outil idéal, mais il s'avère qu'utilisé dans sa plus simple expression, il n'en est rien. En effet, un site web isolé n'a aucune chance d'obtenir plus qu'un succès d'estime, et, même s'il use de moyens de communication traditionnels pour sa promotion, il restera accessible à un cercle très réduit d'utilisateurs, qui, de plus, seront principalement des gens qui auraient pu contacter l'éditeur de l'information de façon plus ou moins directe.
Nous avons donc décidé de faire reposer notre communication sur l'indexation la plus complète possible de notre site par les moteurs de recherche. Pour ce faire, plusieurs centaines de milliers d'enregistrements ont été faits dans plus de 1.500 robots.
Le site se composant de plus de 100.000 fichiers, et le nombre d'enregistrements étant très grand, cela nous permet :
- d'influer de façon certaine sur le comportement des robots
- d'amener notre site à être présenté lors de recherches diverses avec un fort taux de présence
Cet état de chose est encore favorisé par le croisement des bases des différents moteurs.Le second pilier de notre communication est la masse d'informations libres et complètes qui est fournie au public. Le but recherché n'est pas de présenter un sommaire de plaquettes commerciales, mais une information de base pouvant servir de référence et amener l'utilisateur à classifier le site comme intéressant et à l'ajouter à sa liste de favoris (bookmark).
Le troisième point important est la simplicité technique de la réalisation des pages qui doivent être abordables par tout public quelle que soit leur connection à l'internet et le matériel employé. Pour ce faire, nous avons dû ajuster au plus bas nos prétentions techniques au détriment peut-être d'une esthétique aguicheuse, mais au bénéfice tout particulier de la moyenne des utilisateurs qui sont souvent mal équipés.
Il faut bien comprendre que le parcours d'un site web diffère énormément de la lecture d'un livre. L'utilisateur arrive sur le site par n'importe lequel des 100.000 fichiers, au gré des robots. Le but n'est pas, dans un premier temps, de lui faire parcourir l'intégralité du site - ce qui serait abbérrant tant par le temps nécessaire, que par la diversité des sujets abordés - mais de lui faire découvrir une partie intéressante de celui-ci sur un sujet qui l'intéresse et de le faire revenir ultérieurement.
Le fait de bookmarker le site pour un retour ultérieur équivaut à un acte d'achat compulsif dans un domaine commercial. Dès lors qu'un utilisateur revient, un grand pas a été fait vers la fidélisation de celui-ci, et il est certain que le phénomène du bouche à oreille va s'amorcer et qu'il montrera les parties qui l'ont intéressé à ses connaissances.Le but recherché est donc d'amener des personnes à considérer l'information fournie par ce site lyonnais comme très valide, et par ce biais de faire rayonner culturellement la région.
Le rayonnement culturel étant la conséquence du rayonnement économique, l'acceptation de l'un amène l'acceptation de l'autre.
Ce rayonnement permet le rattachement ultérieur de sites commerciaux, qui, manquant de fréquentation, pourront ainsi bénéficier du travail de fond fait par le domaine gratuit.